LES « PISCINES DE RUE », UNE PRATIQUE ILLICITE POUVANT VOUS METTRE A SEC… ET A L’OMBRE !


En période de fortes chaleurs, l’idée semble séduisante et rafraîchissante… Si elle est autorisée à New-York, elle est formellement interdite en France et se révèle être néfaste et dangereuse à plus d’un titre.

Outre les blessures graves (voire mortelles) que peut entraîner la pression importante libérée lors de l’ouverture d’un point d’eau destiné à la lutte contre l’incendie, le « street pooling » (que l’on peut traduire par « piscine de rue » ou « vandalisme de bouche d’incendie ») est passible de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende (article 322.1 du Code Pénal).

Les conséquences ne se limitent pas à cela :

- Risques d’inondations (locaux, caves, sous-sols, parkings…)

- Risques d’électrocutions liés à la submersion d’installations électriques ou de contact de l’eau avec les câbles de la voie publique,

- Risques d’aquaplaning pour les véhicules circulant sur la chaussée,

- Risques de baisse de pression dans le réseau, entraînant une potentielle coupure chez l’usager et la mise en péril des moyens de lutte contre l’incendie,

- Engorgement inutile des numéros d’urgence et mobilisation superflue des personnels du Service Public,

- Ecologiquement, cette pratique est une calamité largement évitable. Chaque année, ce sont des millions de litres d’eau qui sont inutilement déversés à l’égout.

Les « frais de réparations de ces préjudices » peuvent également venir s’ajouter à la peine prévue par le code pénal.